mercredi 10 juin 2009

Continuez de suivre Catrine et Alexis!

J'ai oublié de vous dire que Catrine et Alexis vont continuer de publier des articles pour témoigner de la poursuite de leur expérience en tant que volontaires, dans les 2 prochains mois!

Je vous demande donc de continuer à les encourager, puisqu'ils auront besoin de votre support des plus précieux!

Merci encore!
Marie-Ève Leroux

Un retour troublant!

Bonjour à tous!
De retour à la maison, après ce périple des plus formateurs, votre journaliste avait besoin de se vider le coeur, alors elle a choisi de venir se livrer à ses lecteurs!

Aujourd'hui, j'étais assise bien confortablement dans mon divan, en pyjamas, et je regardais la télévision en mangeant de la bonne nourriture du Québec. Hier soir, mes amis m'ont préparé un souper de retour. De plus, j'ai eu la chance de prendre un bon bain chaud et j'ai dormi comme un bébé dans mes couvertures douillettes et sèches! Vers le milieu de la journée, j'ai commencé à avoir une boulle d'émotions dans la gorge sans trop comprendre ce qui m'arrivait!

Tout d'un coup, je me suis mise a réaliser combien je suis née sous une bonne étoile! En effet, j'ai des parents qui m'aiment et qui sont présents dans tout ce que je vis de beau et de difficile. De plus, j'ai un lit double rempli de couvertures de duvet et j'ai la chance d'avoir mon intimité dans ma maison. Qui plus est, j'ai des amis formidables qui ont attendu mon retour avec impatience. J'ai aussi les moyens de manger des "t-bones" et de beaux légumes fréquemment, je peux me payer des vêtements à mon goût, j'ai un emploi étudiant qui me convient et j'étudie dans un domaine qui me passionne. Qu'est-ce que je peux demander de plus?

Après avoir mis en perspective toute cette chance, je me suis mise à pleurer à chaudes larmes. Je repensais à certains regards vides, tristes et colèriques de certains enfants qui n'ont pas la chance de vivre avec leurs parents pour plusieurs raisons les plus attroces les unes que les autres. Je considérais combien la majorité de ces enfants ont vécu plus de malheurs à eux seuls que tous nos malheurs additionnés ensemble. Tous ces enfants font ce qu'ils peuvent en commune pour survivre et nous on pense souvent à combler nos propres besoins superficiels, comme vouloir retourner dans nos affaires après seulement trois semaines de dur labeur.

Si on y pense bien, la survie est l'histoire de la vie de ces enfants, alors arrêtons de se plaindre le ventre plein et courrons dire à nos proches combien nous les aimons!

Merci d'avoir pris quelques minutes pour lire ma prise de conscience et SVP, prenez le temps d'apprécier ce que vous possédez, parce que malgré les difficicultés que nous pouvons vivre au quotidien, on a de la chance d'avoir des gens autour de nous qui nous aiment!

Bonne réflexion!
Marie-Ève Leroux